lundi 23 décembre 2013

On la vivra notre putain d'belle histoire



"Et la mort, c'est pourquoi?
Quoi tu dis? Toi, je t'aime."

samedi 9 novembre 2013

If I Needed You



 

"Alors non, évidemment, on sait jamais. On sait jamais ce que la prochaine nuit nous réserve, mais toutes les autres non plus si tu vas par là. Parce qu'après tout y'en a bien qui s'endorment dans leur baignoire ou avec une clope allumée. C'est sûr que personne ne peut savoir de quoi demain sera fait, il y a tellement d'histoires, tiens, rien que la fameuse légende urbaine du gars qui sort s'acheter des clopes et qui se prend une caisse en bas de chez lui parce qu'il regarde son téléphone.
Tu vois, moi aussi j'ai peur, j'ai peur en permanence qu'on m'annonce une catastrophe ou qu'on m'appelle des urgences. Mais on a la chance d'être ensemble tous les deux, de s'être trouvés, c'est déjà prodigieux."

lundi 14 octobre 2013

Is there life after death ?

After death... How can you be so sure you even exist ?? You don't exist. Neither do I. We only live in the imagination of a nine year old child.
Nous sommes imaginés par ce garçon de neuf ans, confronté à un choix impossible pour lui 
Before, he was unable to make a choice 'cause he didn't know what would happen. Now that he knows what will happen, he is unable to make a choice.


vendredi 27 septembre 2013

Le bleu est une couleur chaude



 " Est-ce que ça va mieux, est-ce que c’est léger comme une bulle de laisser son corps juste là, tel un vêtement abîmé que l’on ne peut plus porter ? C’est fini ce poids qui écrasait ton sourire ? qui écrasait ton ventre, qui t’écrasait ? Tu as pu t’échapper, dis ? Avec ton sourire en poche, maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi ? "

samedi 14 septembre 2013

We only said goodbyes with words, I died a hundred times


 "Behind the dreams of mastery, love dies silently, torn to the flesh as the fire bleeds, echoes of history. I'm ready to start the conquest of spaces, expanding between you and me. Come with the night the science of fighting the forces of gravity"
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne

vendredi 16 août 2013

Qu'elle est belle ton absence, à ne me laisser rien

Putain de montagne qui me manque




       Sur mon lit il ne reste plus rien. J'ai retiré mes draps, mon oreiller tant chéri, ces objets indispensables qui ornaient cette pièce. Ma pièce. Deux trois photos, des posters, quelques CDs, mon radio réveil que je me suis toujours empressée d'éteindre, ma lampe de chevet, tombée une dizaine de fois de mon lit, qui lui date de ces années maternelles. Dans ma chambre il ne reste plus rien. J'ai pris mes affaires, tout jeté dans un pauvre sac. Je suis là dedans, je me suis dit. Je pars. Jolie petite histoire.
        Au revoir petit lit, duquel j’apercevais les étoiles en ces beaux jours d'été, quand je laissais mes volets ouverts, duquel j'accueillais mes chats réclamant des câlins après avoir grimpé jusque ma fenêtre. Dans lequel j'ai dormi, serrant fort la main de ma soeur après le cambriolage, depuis lequel je pouvais voir les parents rire en ces soirs de réceptions dans la véranda. Putain d'enfance, tu sembles si loin désormais. Me voilà dans un sac Leclerc, prêt à être vidé dans une nouvelle chambre, un nouvel appartement, une autre ville, un nouveau monde. Une nouvelle vie.
       Je me sens lourde, plus que jamais mes épaules me pèsent. Tous ces souvenirs pré-bac, sont si éloignés, et le thé à la menthe qu'on prenait dans la véranda, je le revivrai ? Et le bus de 7h33, ce putain de bus, je le reprendrai ? En vidant cette chambre qui me suit partout depuis près de 10 ans, ou moins, ou plus, je ne sais plus, j'ai l'impression de me vider moi même de tout ces souvenirs qui hantent ces lieux. Chaque chose à son histoire. J'ai l'impression que je dois me vider de ces souvenirs pour pouvoir vivre, et survivre, changer, partir, commencer, recommencer, parler, observer, rencontrer. Putain de sablier, tu te vides trop vite.

lundi 5 août 2013

Finding Home


        Aujourd'hui je prends seule le tram sans avoir peur des autres, je me ballade dans les rues de Nantes, je mange des salades, je prends des douches froides et j'apprécie ça. Je conduis parfois, je cours le dimanche matin, j'ai quitté le lycée, j'ai eu peur, pour rien, mais j'ai eu mon bac. Je ne mange plus n'importe comment, je regarde les étiquettes, j'ai réalisé que je vivais dans une bulle. J'ai cassé cette bulle. Il y a des Do To Lists accrochées dans ma chambre, et des feuilles administratives, j'ai écrit des lettres de motivation, un CV.. J'ai défait mon lit, rangé mon réveil, pris quelques photos qui décoreront mon appartement, tout casé dans un sac. J'ai déposé tout ça, loin de chez moi. Bientôt je ferai mes courses seule, je dormirai au 6ème étage, et j'irai au marché. Bientôt je ne serai plus une enfant, c'est définitif.

dimanche 28 juillet 2013

Je suis mort mais rien n'est fini


 
"Tant que quelqu'un écoutera ma voix, je s'rai vivant dans vot'monde à la con"

jeudi 11 juillet 2013

Listen to the silence

 
       Je réalise alors que le temps passe, qu'il s'écoule sans que l'on puisse y faire quelque chose. Je quitte le lycée et le monde scolaire avec pour me rapprocher de la vie professionnelle. Je quitte cette vie que j'ai toujours connue, les samedis à la maternelle, préférés à rester chez moi, les tamagochis et fiches Didl de l'école primaire. L'ennui du collège, la découverte, puis le lycée. Cet établissement tant hait et aimé. Le parc et ses ballades digestives, le champs d'à coté auquel je m'étais promis de retourner, ce bisou volé devant la table de ping pong un lundi matin, et ce dernier devant la salle 222, un lundi matin également. Le bus de 17h59. Les cours de philosophie dans l'herbe, les longs cours d'algorithmes, la queue interminable du self, la fontaine, la bataille d'eau... La ses du jeudi matin en 228, la salle rouge, celles de sciences dans lesquelles on en a chié, la 207 qui marqua notre premier cours de seconde, et enfin la 215 qui marqua le tout dernier.
       Tous ces endroits du lycée qui m'ont marquée... Je réalise alors que c'est un monde qui s'effondre et s'efface, laissant place à une nouvelle vie, encore trop floue pour l'imaginer. Il est terrible de voir à quel point les lieux sont associés à des souvenirs profondément gravés. Et le temps continue de s'écouler.
 
"The bad news is that time flies. The good news is that you're the pilot"

lundi 1 juillet 2013

Destruction of the disgusting ugly hate


"J'aimerais découvrir le monde avant que d'en crever, quitte à saigner de trop, de pas voir si la terre est ronde. Mourir un an, peut-être deux, me reposer un peu, puis revenir en conquérant tant que mes dents tiennent ces lieux. Et même dans des oripeaux, des adipeux troués, martyrisés par manque de pot, une fois le temps d´abandonner. Moi qui voulais tous les empires et les murs à tomber, moi qui n'aurais su réussir, j'ensorcelle ton escalier"

samedi 22 juin 2013

We might be dead by tomorrow

 
J'irai dans les abysses inaténiables, loin de toute lumière, là où l'Homme n'a jamais été, où les créatures, celles que jamais on oserait imaginer, les plus incroyables et étonnantes soient-elles, nagent dans une douceur effrayante. Loin de tout, j'irai de plus en plus profond. Encore plus profond. Découvrir ces étranges monstres, les apercevoir, lents, terrifiants, vivre dans un autre monde, où le temps semble ne pas exister. Je ne m'arrêterai pas car aucun obstacle n'est à franchir. Il est cependant de plus en plus difficile de distinguer les images, seules les silhouettes persistent, la couleur a disparu. L'oxygène se fait de plus en plus rare. Il devient compliqué, voire impossible de respirer. Les images se confondent, les hallucinations s'enchainent, rien ne va plus et pourtant je veux continuer. Je dois atteindre l'infini, aussi paradoxal cela puisse paraitre, effleurer du bout des doigts ces sables de l'éternité, les roches enfouies sous le temps, les bêtes féroces qui gisent sous leurs allures préhistoriques, dans un endroit où le temps n'existe pas. Je remonterai ensuite, si la force m'est donnée.

lundi 10 juin 2013

Shadows settle on the place that you've left


 
"And if you're still bleeding, you're the lucky ones
Cause most of our feelings, they are dead and they are gone"

samedi 4 mai 2013

Whispers wated in the sand




"Mais un beau jour, comme ça, tu te lèves, avec une idée à la con : fouiller les souvenirs et les rêves dans la poubelle à passion"

mardi 30 avril 2013

The Symphony

 

"It is never too late, but today is too soon"

dimanche 21 avril 2013

Candy Land


"A l'endroit où les fleuves se jettent dans la mer il se forme une barre difficile à franchir et de grands remous écumeux où dansent les épaves. Entre la nuit du dehors et la lumière de la lampe, les souvenirs refluaient de l'obscurité, se heurtaient à la clarté et, tantôt immergés, tantôt apparents, montraient leurs ventres blancs et leurs dos argentés"

mercredi 3 avril 2013

Pour toujours




"Les yeux de ma promise sont des cimetières, des cadavres en chemise courent dans ses artères"



vendredi 22 mars 2013

One minute more



"A man tells his stories so many times that he becomes the stories. They live on after him. And in that way, he becomes immortal."


mercredi 6 mars 2013

I might float



" No more tears, my heart is dry
I don't laugh and I don't cry
I don't think about you all the time
But when I do - I wonder why
Little me and little you
Kept doing all the things they do
They never really think it through
Like I can never think you're true "
 




mardi 19 février 2013

Untitled




 
Je suis en pleines révisions.. Je veux me reposer, je veux dormir, je ne veux plus reflechir. Je ne peux plus. J'en ai marre de cette incertitude permanente des profs, de notre nouveau programme alacon, causé par ces réformes idiotes qu'on teste depuis maintenant 4 ans. Les vacances arrivent au bon moment, j'ai vraiment hate de m'allonger sur mon lit, au soleil, de savoir que les minutes à ne pas travailler ne sont pas gachées.
C'est la derniere ligne droite. Derniers tests avant la cloture des dossiers, tout s'est joué, je ne peux plus revenir en arrière. Je connaitrai la réponse de mon admission, ou de ma non-admission, courant Juillet. 
Et le lycée est bientot terminé.
 
The count down has begun
 
 

lundi 21 janvier 2013

No more PALM OIL !


Macaque rhésus

     C'était en Juillet, même s'il faisait beau je m'ennuyais, je glandais. C'est ce que je fais pendant les vacances. Je me souviens, je venais de préparer des éclairs au chocolat, avec du fondant du commerce par dessus. Et puis j'ai allumé la télé, avachie dans le lit. Y'avait Sept à Huit. Ca devait être un dimanche soir, du coup. Des reportages rediffusés, toujours les mêmes, sur les enfants Roms qui se convertissent en pickpocket à Paris, sur les racailles des banlieues et sur le triple meurtre non élucidé qui a fait la Une pendant un mois... Et un reportage 'Chanee, l'Homme gibbon'. Keskécéksa? J'ai continué à regarder... Je n'aurais pas cru que le visonnage de ce reportage allait me faire ouvrir les yeux.
 
"Aurélien Brulé, le petit Français qui a dénoncé l'huile de palme"
 
        Depuis 13 ans, Aurélien Brulé vit en Indonésie, à Bornéo, où il a pris le surnom de "Chanee", signifiant gibbon. Il récupère ces petits grands singes, attachants au possible, orphelins, battus, blessés, abandonnés, dans le centre qu'il a lui même créée, appellé Kalaweit. Les gibbons, comme beaucoup d'autres animaux, et tribus indigènes, souffrent de la déforestation engendrée par la production d'huile de palme, l'huile la moins chère à produire au monde puisqu'elle nécessite très peu d'eau. L'Indonésie est le second producteur mondial, désirant devenir le premier. Chaque année 11 million de tonnes d'huile sont produites, et des milliers d'hectares de foret sont abbatus, qu'importe s'il y a des animaux ou des humains sur leur passage. Les bébés gibbons sont capturés, les parents tués. Ils sont ensuite vendus pour servir de jouet vivant à des enfants, afin de montrer la richesse de la famille. Lorsque le gibbon grandi, il devient violent, agressif, ses crocs peuvent infliger une morsure fatale. Il est alors abandonné sur le bord d'une route.
       Chanee a écrit un livre fabuleux, extrement fort, que je vous conseille fortement! Le Nouveau Né est disponible sur leur site internet ou sur d'autres sites tels la Fnac. Il raconte, au travers d'un récit boulversant sur l'accouchement difficile de sa femme, sa vie à Bornéo, son combat, ses rencontres...
 
Mangez de l'huile de palme, mangez un gibbon
 
      Aujourd'hui, en écrivant cet article, j'espère au fond de moi-même que vous allez prendre conscience des conséquences de l'huile de palme. Non seulement nocive pour votre santé, elle tue les poumons de notre planète. Grace aux prises de conciences les choses avancent, et l'huile de palme est de moins en moins utilisée dans les produits comestiques et alimentaires.
      Lorsque l'on parle huile de palme beaucoup pensent Nutella, c'est pourquoi j'ai arreté tout achat de Nutella (et ai maigri après cet arret...)(Seulement deux pates a tartiner commercialisées en France ne contiennent pas cette huile); Il faut savoir qu'elle se trouve aussi dans les chips, céréales, gateaux...
 
       Cela ne coute rien de regarder les ingrédients lors de l'achat d'un produit. Lorsqu'il y a mention de matière grasse ou huile végétale vous pouvez etre certains que c'est de l'huile de palme. Certes, c'est quelque peu contraignant, mais vous pouvez limiter votre consommation. De plus "sans huile de palme" ne signifie pas toujours "bio" ni "cher". A Lidl, par exemple, peu de produit contiennent de l'huile de palme, à l'inverse vous trouverez des marques bio utilisant cette huile.
 
Liens utiles :
Parrainez un gibbon
Vidéo Sept à Huit
1 mois au paradis, vidéo
L'huile de palme et votre santé
Vivre sans huile de palme, le blog

Dimanche 3 Mars a 16h20 sur France 2 : Reportage sur Chanee, raconté par Muriel Robin !

 

samedi 5 janvier 2013

Pour oublier je dors




Le concert de Charlie Winston, le bac anticipé suivies de ces vacances à Gourette. Les baignades dans l'Ardeche, dans les lacs, à Pau.. La découverte de Chanee que je vous présenterai bientot, l'entrée en Terminale et la découverte du verbe 'travailler'. L'accouchement de Patacookiecrue ce 28 Juillet, après la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. Yoyo. Le séjour à Paris, en Avril, et l'autre en Décembre avec le lycée. Mes coups de gueules incessants après l'idiotie des lycéens, et mes coups de cœur pour certaines personnes. Revoir Juliette, Gine, Sandra, Coline, rencontrer Sibylle. Retourner à Londres. Imaginer ce que serait l'année 2013 à l'étranger, puis oublier cet avenir attendu. Imaginer l'année 2013 en tant qu'étudiante. Flipper. Faire du covoiturage et aller à Rennes, manger des sushis, et des blinis. Avoir mon code, commencer la conduite.. Retourner en Bretagne, faire le 'Voyage à Nantes' et le carrousel des Mondes Marins. Faire la fête Place Royale ce 6 Mai 2012, crier dans les rues, cette soirée que je n'oublierai pas. Revoir Cali. Attendre des films. Vivre la pseudo fin du monde, et se lever, dire aux autres qu'on n'est pas morts. Penser à l'été, aussi, au travail, aux vacances. Faire le nouvel an à Pornic (tamère!)...

Pour commencer l'année en se baladant sur la plage,
en regardant la mer comme si c'était la première fois
 
Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2013
 
Towanda